Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:05

Nous avons attendu que les nouvelles équipes municipales s'installent, que les nouvelles commissions débutent leurs travaux.
Seuls, deux maires sur 32 ont bien voulu répondre à nos questions : dans l'ordre, le maire de Sègreville, le président de Coeur Lauragais. Nous les remercions vivement.
Ce silence tonitruant ne nous décourage pas, il est à l'unisson avec les engagements atones que nous connaissons.
Nous savons que le chemin est long.

Aussi nous prenons celui de notre député, Mme Emilienne Poumirol, à qui nous demandons de nous recevoir sur les mêmes thèmes.
À suivre.

Partager cet article
Repost0
18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 13:58

Madame, Monsieur,

L’ADVS (Association de la Défense de la Vallée de la Saune), toujours attentive à la situation environnementale du Lauragais, désire connaître votre position ou vos projets concernant les problématiques suivantes qui, par ailleurs, ont été abordées à maintes reprises  par notre association :

  1. Faire respecter la loi concernant l’emploi  de pesticides aussi bien concernant la nature de la substance chimique utilisée que la méthode d’application.

 

  1. Prendre en compte nos propositions :
    1. Dans notre Lauragais venté, les riverains des parcelles traitées courent le risque d’intoxication non seulement par voie cutanée ou ingestion de fruits et légumes contaminés, mais aussi par voie aérienne lors de l’épandage des pesticides.  Parmi ces riverains il y a de nombreux enfants qui sont  gardés par des assistantes maternelles. Ils peuvent se trouver, soit à l’extérieur, soit à l’intérieur dans des habitations comprenant des VMC. Face à ces responsabilités énormes qu’ont les agriculteurs, nous proposons de mettre au point, commune par commune, un système d’alerte par SMS afin que les riverains concernés soient avertis des épandages 48h à l’avance. Ceci permettrait aux habitants de prendre leurs dispositions (comme, par exemple, éteindre leur VMC, et fermer leurs ouvertures de maison) durant les épandages. Les nouvelles techniques de communication utilisées par la plupart des habitants et des agriculteurs devraient permettre facilement l’installation d’un tel système. Ceci concerne aussi bien évidemment des épandages par hélicoptères ou autres moyens aériens de lutte contre les chenilles processionnaires  (dont l’efficacité est sujet à caution). On peut très bien concevoir que l’agriculteur signale lui même au groupe de riverains l’épandage qu’il va effectuer.
    2. Les cours d’eau, comme par exemple La Saune, connaissent des bandes enherbées de chaque côté de leurs rives. Or, il y a des ruisseaux qui les alimentent et qui sont en eau toute l’année. Nous proposons que soient protégés ces ruisseaux après étude de leur débit. Lors des épisodes de pluie, les champs roussis par des herbicides lâchent dans les fossés débordants - et par conséquence dans les cours d’eau-  les produits phytosanitaires dangereux.
    3. Lors du dernier épisode pluvieux qui a provoqué l’inondation des champs jouxtant la Saune, nous avons du constater la fermeture de la D18 et, à maints endroits dans la campagne, le décrochage des fossés provoquant routes glissantes etc.… Malgré une réunion en 2010 avec des maires, des conseillers agricoles départementaux, des agriculteurs et des associations autour de ces problèmes récurrents, ceux ci demeurent. Nous proposons des plantations de haies en bordure de champ comme certains agriculteurs ont pu le faire ; Ces plantations retiennent  alors très bien la terre.
    4. Nous vous signalons en outre des problèmes récurrents sur les lignes électriques. Malgré des réclamations régulières et nombreuses auprès des services de dépannage d’EDF, de nombreux habitants connaissent des micro coupures de courant qui endommagent les matériels informatiques, les congélateurs, les télévisions et les appareils électroménagers.

Enfin, dans nos campagnes, nous sommes nombreux à ne pas avoir le haut débit internet, ce qui handicape les utilisateurs professionnels à domicile. Les lignes téléphoniques, très anciennes et souvent très restaurées, emmêlées dans les arbres bordant les routes, sont une source de danger pour les personnes âgées dépendantes de services de téléassistance.

 

Pour ces trois points nous savons que les maires ont autorité pour faire avancer ces dossiers. Nous comptons sur vous.

 

 

Nous vous savons à l’écoute des citoyens. A notre tour, nous sommes attentifs aux engagements que vous allez prendre concernant ces sujets abordés.

Madame, Monsieur, en tant que candidat (e) aux élections municipales pour nous représenter, nous vous demandons de bien vouloir accepter de traiter ces questions. Elles ne demandent pas, pour certaines, des engagements financiers mais plutôt du courage politique pour prendre des décisions en faveur de la santé et du bien être des habitants du Lauragais. C’est avec beaucoup de respect que nous nous engageons, à notre tour,  à publier vos réponses ou vos absences de réponses avant les élections.

 

Veuillez agréer Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

 

 

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 08:50

De la crispation à la médiation

 

jeudi 27 septembre 2012 101 rue de l'université, immeuble J. Chaban-Delmas

salle Victor Hugo

Un débat est organisé sur les thèmes des algues vertes et des pesticides suivi d'une médiation.

 

voir le déroulement de la journée

 

 

 

L'ADVS fait des propositions aux organisateurs de cette journée :

 

Contribution au débat :

Exposition aérienne aux pesticides des populations à proximité de zones agricoles 

 

L’évaluation des risques liés  à l’exposition aux pesticides des populations en général et des populations riveraines des exploitations agricoles en particulier progresse. Cependant la grande majorité des données toxicologiques disponibles sont basées sur une exposition par ingestion de la population en général : Il s’agit surtout de travaux ayant trait à l’alimentation, à l’impact sur la santé des produits contaminés.

 

Nous nous intéressons, dans notre région céréalière, le Lauragais, plus particulièrement à l’exposition aérienne aux pesticides des populations à proximité des zones agricoles.

 

Peu de travaux sont disponibles dans ce domaine. Ceux qui le sont ne nous convainquent pas[1] : Ils étudient surtout la teneur de l’air aux alentours des zones d’épandage de pesticides. Ils n’étudient pas l’ensemble des voies d’exposition, inhalation, ingestion et/ou contact cutané (ingestion d’aliments contaminés par des résidus de pesticides, notamment les fruits et légumes, dépôt sur le sol des gouttelettes de l’aérosol, entraînant une exposition par ingestion de poussière ou de produits cultivés -notamment chez les jeunes enfants- etc.)

 

Notre association demande, dans le cadre de ce débat :

 

ü       Concernant les pratiques agricoles, que les lois et règlements soient respectés et appliqués quant à la nature des produits phytosanitaires employés, quant aux modalités de leur épandage suivant les  conditions météorologiques (venteuses dans nos régions). Aucun contrôle n’est effectué pendant les épandages : seuls sont parfois effectués les contrôles de cuves avant ou après les épandages, voire, les conditions de stockage.

 

ü        Nous savons que les agriculteurs utilisent les nouvelles technologies de l’information et de la communication dans leurs pratiques professionnelles. Nous demandons au mieux un service d’alerte –envoi de SMS en masse- permettant d’être informé des épandages (ceci existe dans certaines régions), au pire, nous demandons que les riverains concernés reçoivent un SMS les avertissant d’un épandage.

 

Nous rappelons d’une part,  qu’en secteur rural, des enfants, éloignés de structures d’accueil, sont gardés par des assistantes maternelles ; Ils sont exposés, à l’extérieur, aux produits phytosanitaires si aucune alerte n’est donnée. D’autre part, sachant que les maisons sont équipées d’une ventilation mécanique contrôlée, ces professionnelles de la petite enfance ont besoin d’être informées à l’avance des épandages pour éteindre ces dispositifs qui distribuent à l’intérieur des maisons ces produits toxiques. Il va sans dire que toute la population limitrophe est concernée, mais particulièrement les enfants et les femmes enceintes.

 

Nous faisons la proposition suivante : les habitants et /ou jardiniers, dans une zone de 500m des zones d’épandage de pesticides[2], doivent être avertis par SMS 48h au moins avant ces épandages pour que les dispositions de protection soient prises. Devant la lenteur extrême de tous les secteurs impliqués (politique, scientifique, médical, économique, ...) pour préserver la santé des populations, nous ne pouvons que demander avec force d'être avertis des moments d'épandage des pesticides, faute d'en être préservés.  



[1] Les comptes-rendus de la mission d’information sur les pesticides nous laissent sceptiques sur les thèmes abordés et sur la frilosité du pouvoir politique concernant les décisions urgentes à prendre (voir l’intervention du ministre de l’agriculture). 

[2] Nous nous inspirons du Cahier des charges de Nature et progrès concernant la culture biologique : Pour « Limiter les risques de pollution avoisinante » Productions Végétales, p.7., 2010. Une distance de 500m doit être respectée entre la zone d’épandage et la culture biologique. Nous pensons que les habitants méritent cette même précaution.

 

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 13:53

Pour les trois quarts des Français, les pesticides utilisés dans les champs et les jardins sont les principales causes de la dégradation de l'état de l'eau des rivières.

Ils sont 75 % à percevoir cette cause de la dégradation des ressources en eau.

 

 

Lire plus  dans le baromètre de l'opinion concernant la préservation des ressources en eau et les milieux aquatiques. Un sondage IFOP.


Partager cet article
Repost0
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 07:43

    L’itinéraire de substitution, pour ceux qui n’utiliseront pas l’autoroute, obligera à repasser par les centres de Puylaurens et Soual, soit une perte de temps de près de 15 mn par rapport à aujourd’hui pour rejoindre Castres. Pour les puylaurentais et les soualais, c’est la fin d’un centre village apaisé où le trafic dense de voitures et camions avait disparu grâce aux déviations. Quant aux entreprises et transporteurs locaux, ils n’auront d’autre choix que de payer le péage, ou d’aller circuler ailleurs.
    Le bilan de cette étape confirme de plus en plus ce que tous les élus tarnais ont compris depuis longtemps mais qu’aucun n’a le courage de dénoncer pour l’instant.
    « Cette autoroute est une aberration technique et économique que l'on voudrait imposer au détriment des populations et des territoires. ».
     Car où sont les bénéfices de ce projet tant vantés par certains : financé par l’impôt (subvention d’équilibre), avec un péage Castres-Toulouse à presque 8 € (1,4 € Albi-Toulouse), des trajets demain plus longs et contraignants sur la RN126, la dégradation du cadre de vie des villages, et des impacts négatifs sur l’économie locale ?

Lire plus


Partager cet article
Repost0
9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 08:51

Du 20 au 30 mars 2012 se tiendra la 7ème édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides.

 

10 jours pendant lesquels tout le monde est invité à se mobiliser pour un avenir sans pesticides.mains-copie-1.jpg

 

 

Projections de films, débats, animations, ateliers de formation, visites de sites, marches symboliques, repas bio, expositions, spectacles… Toutes les idées sont bonnes pour montrer que l'on peut et que l'on doit se passer des pesticides de synthèse.


Partager cet article
Repost0
8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 19:05

         le programme consacré à la santé environnementale, financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR), est annulé pour 2012. L’Agence ne compte en effet pas soutenir l’appel à projets « Contaminants et environnement : métrologie, santé, adaptabilité, comportements et usages » (CESA). Bernard Jégou, directeur de l’Institut de recherche sur la santé, l’environnement et le travail (IRSET, Rennes) et président du conseil scientifique de l’Inserm, déplore : « Alors que la détérioration de l’environnement et ses conséquences sur la santé humaine constituent une question centrale pour les citoyens et que des engagements solennels avaient été pris lors du Grenelle de l’environnement pour en faire une priorité nationale, la seule opération ciblée sur ce thème est frappée à peine un an après son lancement ».

        Selon le responsable du programme CESA, qui se veut rassurant, le programme « revu dans son périmètre, devrait être proposé pour un appel à projet au cours du dernier trimestre 2012 ». Mais, le toxicologue, Robert Barouki, directeur de l’unité 747 de l’Inserm (Université Paris-Descartes), affirme : « Nous ne sommes pas dupes. Tout le monde a ressenti une menace sur le programme. Il y a un problème de continuité (…) ».

 

Lu dans le Monde du 07/12/2011.



Partager cet article
Repost0
24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 08:10

 

Les Amis du Monde Diplomatique, Les Amis de la Terre Midi Pyrénées, ATTAC Toulouse

Vous invitent à participer à un débat, Salle du Sénéchal à Toulouse sur :

 

Les transports à Toulouse

 et en Midi-Pyrénées

jeudi 24 novembre à 20h30

animé par Henri Célié

syndicaliste, membre d’Attac

et des collectifs de citoyens mobilisés sur les enjeux transports

(entrée libre et gratuite)

___________

 

Le débat aura pour objet de permettre à différents collectifs et associations d'exprimer leurs revendications sur des sujets variés mais qui ont comme points communs: l'absence d'écoute démocratique, des décisions orientées par les lobbies industriels et non dans l'intérêt des usagers, des conséquences environnementales non prises sérieusement en considération. On y parlera en particulier de :

 

            - la pertinence de la ligne LGV,

            - le projet TCP (Traversée Centrale des Pyrénées)

            - la désaffection de la ligne Paris-Limoges-Toulouse

            - la privatisation en vue des lignes régionales

            - le projet d'autoroute Castres-Toulouse

            - le grand contournement de Toulouse

            - le Plan de Déplacement Urbain (PDU) du Grand Toulouse

            - ...

Cette soirée pourrait déboucher sur une rencontre plus large organisée en week-end afin de mieux développer les différents thèmes abordés et en vue d'élaborer des bases de discussions avec les élus et les décideurs.


Contacts:                      jpcremoux@orange.fr        bpbonneau@free.fr

 


 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 15:04

L'agence de bassin Adour-Garonne qui représente 6,8 millions  d'habitants, a présenté hier les résultats de son étude sur le  prix de l'eau et ses composantes dans le Grand Sud. L'enquête que  l'agence de bassin Adour-Garonne a confiée à la société G2C nous informe sur les disparités d'un territoire à l'autre.

La facture que reçoit  l'usager, dans laquelle interviennent le coût de la  distribution, le traitement des eaux usées, et l'ensemble des  taxes et redevances, augmente chaque année de 3,5 % en  moyenne. image.jpg

 

Quand  le prix au mètre cube (distribution et assainissement  compris), s'élève à 4,35 € à Tulle, ou bien à 4,24 € à Auch,  il ne dépasse pas 2,81 € à Albi et même 2,61 € à  Mont-de-Marsan. Au 1er janvier 2010, le prix du mètre cube pour les communes  desservies par un assainissement collectif était en moyenne de  3,63 €.

 

Sans surprise, c'est l'assainissement qui grève le  plus le budget. La fourchette de prix varie de 2,87 à 4,33 €  sur l'ensemble des départements du bassin.

 

Sans surprise encore, le tarif reste très dépendant du mode  de gestion de l'eau, selon que le service est confié à une  régie municipale ou qu'il est concédé à un privé.

 

Dans une  commune qui gère elle-même la distribution d'eau, le coût au  m3 est en moyenne de 1,61 € contre 1,94 pour un service  délégué. Pour l'assainissement collectif, la note saute  allègrement de 1,64 € à 1,91€.




Partager cet article
Repost0
22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 08:51

     La Commission Européenne, dans un communiqué (27 octobre), reproche à la France et à la Grèce de ne pas avoir mis en oeuvre intégralement la directive sur les nitrates de 1991. Rappelons que cette directive vise à protéger la qualité de l' eau en empêchant les nitrates utilisés dans l'agriculture de polluer les eaux souterraines et de surface.

 

    epandage-copie-5.jpgLa Commission juge que la législation et les programmes d'action adoptés dans l'Hexagone "manquent de précision et présentent de nombreuses lacunes : les périodes d'interdiction sont trop courtes et les restrictions concernant l'épandage des effluents d'élevage et des fertilisants sont insuffisantes".

   "La France a certes accepté de modifier sa législation mais les progrès sont lents et les modifications proposées insuffisantes", ajoute-t-elle.

    La France et la Grèce disposent d'un délai de deux mois pour se conformer à ces avis. Si les mesures nécessaires n'ont
pas été adoptées, la Commission peut alors décider de saisir la Cour de justice de l'Union européenne.


plus d'infos


Partager cet article
Repost0