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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 10:43

  

    Selon des informations convergentes, Jean-louis Borloo donnerait son feu vert à l’autoroute concédée Castres-Toulouse. Il montre ainsi qu’il abandonne son etiquette de ministre de l’écologie pour ne garder que celle de ministre des transports !3.jpg

    Cette décision, si elle se confirme, montre que le soit-disant débat public n’était bien que le simulacre que nous avions dénoncé , ne laissant le choix qu’entre une 2x2 voies gratuite et une 2x2 voies payante, sans qu’aucun débat sur l’opportunité même puisse être retenu.

    Absurde économiquement, contraire aux orientations d’aménagement du territoire, catastrophique pour l’environnement et l’agriculture (ce seront de 6 à 7 voies de béton qui traverseront les riches terres agricoles de la vallée du Girou), cette autoroute est un déni de démocratie.

    Ce projet relance le Grand Contournement de Toulouse, pourtant annulé par le même ministre.

 

    Les associations du collectif « Lauragais sans autoroutes », s’opposeront par tous les moyens juridiques, administratifs et légaux à ce projet. Si ceux-ci ne suffisaient pas, nous soutiendrions les autres initiatives qui pourraient être prises par les citoyens au cours de leurs mobilisations.

Didier Rod

Porte-parole du collectif « Lauragais sans autoroutes »

06 81 72 60 58

 

collectif.lauragais@yahoo.fr


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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 14:09

La construction de nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV)tgv.jpg
est aujourd’hui en projet dans le Sud-Ouest. Une de ces lignes doit relier Toulouse à Paris via Bordeaux.

 

Ce projet est contesté par un nombre croissant d’associations, de citoyens et d’élus qui proposent plutôt d’améliorer les voies ferrées existantes. Les enjeux environnementaux et financiers sont colossaux : le coût total des nouvelles lignes à grande vitesse dans le grand Sud-Ouest est aujourd’hui estimé entre 15 et 20 milliards d’euros !

La LGV est-elle la solution la plus adaptée en termes d'écologie et de
progrès social ?

 

 

Tract-LGV2.jpg


 

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 11:24

    Nous sommes nombreux à faire des trajets entre notre domicile et les lieux de travail. Et tous, dans nos voitures, seuls au volants, nous regardons les conducteurs voisins qui, seuls dans leur voiture, font aussi, chaque jour, la même route.

Alors jetez un coup d'oeil sur ces sites qui sont très bien faits, vous allez vous rendre compte que nous pouvons faire autrement que combiner nos "solitudes routières"...bouchons.jpg

  • Retrouver un transport convivial, partager des moments avec d'autres que l'on rencontre; (PLAISIR)
  • Retrouver un équilibre financier ; partager les frais à plusieurs. (ECONOMIE)
  • Enfin, moins polluer et préserver notre environnement. (ECOLOGIE)

www.covoituralauragais.com

http://www.easycovoiturage.com/
http://www.123envoiture.com/

 



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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 14:42

 

    L'INSERM vient de le rappeler dans une expertise récente : le BPA est dangereux à très faibles doses pour les personnes qui y sont exposées et en priorité les foetus, avec des impacts sur la santé pour le futur adulte et même sur plusieurs générations. La quasi-totalité de la population est concernée par cette exposition vraisemblablement comme aux Etats Unis (92 % des Américains).

    La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a adopté mercredi 10 juin, à l'unanimité, une proposition de loi destinée à suspendre la commercialisation de biberons produits à base de bisphénol A.

Ce texte sera discuté en séance publique le 17 juin.allaitement

    Or, une majorité d'élus a cependant refusé d'étendre l'interdiction à tous les contenants alimentaires. Cette décision est complètement illogique. On ne peut d'un côté vouloir protéger le bébé qui boit du lait dans un biberon et ne rien faire pour protéger le bébé qui boit le lait maternel ou le lait maternisé.


    Nous vous demandons d'intervenir auprès de votre député pour qu'il vote l'interdiction de l'utilisation du BPA dans tous les contenants alimentaires. Aucune raison ne justifie que la France ne rejoigne pas les pays qui ont déjà pris ce type de mesure d'interdiction : plusieurs états américains (le Connecticut a pris cette décision à l'unanimité moins une voix depuis Mai 2009) ou des pays (Danemark ou encore Costa Rica), ce qui montre que c'est possible et que les produits de remplacement existent.

 

 Signez la pétition : STOP BPA !

 

en savoir plus


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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 10:48

 La toxicité aigüe des pesticides est largement reconnue lors de leur usage professionnel.
Leur toxicité chronique, par ingestion de doses cumulatives contenues dans l’eau,
l'air, l'alimentation suscite de plus en plus d'interrogations.

Didier Rod, médecin,
fera le point sur les différentes études montrant l'implication de l'usage des pesticides dans l'augmentation de certaines
maladies: allergies, cancers, modifications endocriniennes, troubles neurologiques comme la maladie de Parkinson... ainsi que les réponses envisageables.

La réponse commence aussi dans vos jardins

Comment jardiner sans pesticides,  c’est qu’expliquera, Muriel Thil, des jardins de Tournefeuille , pour qui, c’est non seulement possible mais surtout hautement souhaitable pour notre santé et la qualité  gustative des productions de nos jardins.

La plupart des problèmes du jardin sont liés à de mauvaises techniques et pratiques de jardinage. Appréhender l'équilibre biologique et connaître les moyens de renforcement des plantes permet de jardiner en évitant l’utilisation de pesticides.

 

nous vous invitons à participer à la réunion débat le mercredi 16 juin 2010
à
20h30 à Salle des fêtes de Lanta



 

.                                                                                    

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 11:40

 

 

cpcm.jpg

 

COMMUNIQUE DE PRESSE
La Confédération Paysanne 17 refuse de signer la motion des irrigants

 

Saintes, le mardi 01 juin 2010,


    L’eau est un bien commun de l’humanité. L’irrigation agricole et la question de l’eau dans notre département sont un sujet très sensible et oh combien récurant depuis de nombreuses années. La Confédération Paysanne a refusé de porter sa signature au bas de la motion signée par l’intersyndicale agricole, la chambre d’agriculture et l’association des irrigants, parue le 31 mai 2010.
    La profession agricole et la chambre d’agriculture ont toujours poussé à irriguer plus et ce sont eux les principaux responsables de l’impasse dans laquelle sont aujourd’hui les irrigants. Ce n’est pas aider les paysans que de continuer cette fuite en avant qui les conduit dans le mur.
    Cette année 2010 s’annonce encore une fois comme une année sèche, où le milieu sera encore très déficitaire et où les niveaux des nappes seront très bas. Les prélèvements en eau sur les différents bassins pour l’irrigation agricole sont de loin les plus importants. D’autant que la période des prélèvements coïncide, en conchyliculture, avec un besoin indispensable en eau pour la bonne survie des coquillages. Il faut souligner ici l’importance du partage de l’eau entre les paysans de la mer et ceux de la terre, et notamment l’accès à l’eau pour faciliter les nouvelles installations.
    Nous constatons cependant que la profession a fait des efforts en    matière d’économie d’eau mais il faut s’adapter au milieu naturel.
    Pour ce qui est de la mise en œuvre des réserves de substitution, la Confédération Paysanne s’est déjà longuement exprimée sur le sujet en invoquant des dépenses publiques importantes au bénéfice de quelques irrigants seulement, ainsi que sur la méthode de remplissage des dites réserves en prélevant dans les nappes.
    Pour assurer le maintien d’une agriculture vivante, ce n’est pas seulement en développant l’irrigation sur les cultures, mais en assurant un revenu décent aux agriculteurs et aquaculteurs par des prix rémunérateurs obtenus par la maîtrise et la répartition des productions qui invitera à d’avantage d’installation pour les jeunes.
    Il faut maintenant une politique qui accompagne les paysans vers une autre agriculture moins consommatrice d’eau, plus respectueuse de l’environnement et donc plus durable. C’est cette agriculture paysanne qui peut construire un monde apaisé où l’agriculture retrouverait sa mission de nourrir les femmes et les hommes de son territoire.


La Confédération Paysanne de Charente-Maritime

 

 

Siège administratif : Chambre d'Agriculture 3, Bd de Vladimir 17100 SAINTES

Téléphone - Télécopie : 05 46 91 41 56

Email : conf.paysanne17@voila.fr


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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 08:53
Inscrivez-vous à la liste de diffusion du MDRGF (Mouvement pour la Défense et le Respect des Générations Futures),
association spécialiste des pesticides !
Abonnez-vous et abonnez vos amis !


Si vous souhaitez recevoir directement chez vous par email des informations relatives aux sujets que traite le MDRGF ( pesticides et santé, alternatives à l'agriculture intensive, pesticides et environnement, alternatives aux pesticides...), rien de plus facile.




 




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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 08:36

Début janvier, le Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures et HEAL (Health and environment alliance) ont organisé un week-end d’échanges avec des victimes des pesticides. Des particuliers et des professionnels sont venus faire part de leur situation : Ils étaient une quarantaine de personnes. Des avocats et des scientifiques étaient présents pour pouvoir les informer.

 

Vous pouvez visionner ici les videos tournées à cette occasion : http://victimespesticides.weebly.com/index.html

 

D’autres rencontres devraient se tenir dans les mois prochains.

Pour suivre l’information sur ce dossier :
http://www.victimes-pesticides.fr


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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 18:37
Claude Bourguignon, agronome indépendant, nous fait part de cette agonie.

C'est une alerte de plus. Le risque sanitaire et écologique est imminent !

Le Grenelle de l'environnement l'a exprimé haut et fort.

Oui, mais,

vouloir prévenir ces risques, prendre de bonnes décisions est-ce que celà ne va pas freiner l'essor de produits qui "soutiennent les marchés" ? marchés desquels dépend la vitalité  ...

 

Bref, Grenelle 2 va remettre bon ordre.

Mais

La terre se meurt,

 

 Ecoutez quelques instants Claude Bourguignon.

 



 


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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 18:18

 

Tribune lue dans RUE 89 :

Article de Marie-Christine Blandin (Sénatrice Verte du Nord )  le 04/05/2010

 

 

    L'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques vient de livrer un très étrange rapport d'information sur les pesticides et la santé. Signé du député Claude Gatignol et du sénateur Jean-Claude Etienne, il marque un retour en force de la promotion d'une agriculture inféodée à l'industrie chimique.

Et il fait fi de la préservation des écosystèmes, des ressources en eau et en sol, de la qualité des aliments, des revenus et de la santé des paysans.

Au moment du vote de ce texte, il n'y avait plus que 10 parlementaires présents sur 36. Je suis la seule à avoir voté contre. Je vous livre ici mes réflexions après avoir feuilleté avec assiduité le rapport, que les parlementaires n'ont découvert que le jour de sa présentation.

Comme par hasard, juste avant le Grenelle 2

    Déposé sur la table une semaine avant l'examen du Grenelle 2 à l'Assemblée nationale, il participe au retour de flamme dont la prise en compte de l'environnement est victime depuis quelques mois.

Son sujet, les pesticides, est abordé par la juxtaposition d'auditions, et d'opinion contradictoires.

Mais les alertes des scientifiques sur les éventuels risques de ces produits ne sont pas prises en compte. L'incertitude, quand elle est mise en avant, l'est toujours au bénéfice des mêmes.

Le ton est donné dès l'introduction :

« L'agriculture s'est construite autour de l'utilisation des produits phyto-pharmaceutiques, moyen de proposer des produits végétaux de qualité et d'aspect irréprochables tels qu'attendus par le consommateur. »

Les abeilles ne seraient pas menacées de disparition

    Le rapport est truffé de conclusions intermédiaires à la rédaction ambiguë. Par exemple, il est écrit :

« En France, les statistiques nationales ne permettent pas à ce jour de chiffrer précisément un phénomène de surmortalité touchant les ruchers du territoire national. »

    Certes. Mais ainsi écrit, sans aucune conclusion tirée des morts d'abeilles et des doléances des apiculteurs, le lecteur pourra en déduire qu'il n'y a pas d'hécatombe visible.

La publication sert de cheval de Troie aux dispositifs de l'agriculture des grands groupes. L'agriculture dite « raisonnée » y est promue comme modèle, alors que chacun sait qu'elle repose sur des engagements a minima, qui équivaudraient pour un automobiliste à certifier qu'il ne brûlera pas les feux rouges et qu'il s'arrêtera au stop.

Attention à ne pas baisser trop brutalement les pesticides

    Une vingtaine de pages présentent les OGM comme alternative, alors que leur implantation favorise l'usage de pesticides associés, comme les céréales « Roundup ready » ou bien qu'elles sécrètent en elles-mêmes les insecticides.

    Le ton est donné :

« L'engagement du Grenelle de l'environnement de réduire l'usage des pesticides de 50% dans un délai de dix ans impliquerait, selon une simulation, que toute l'agriculture française passe en mode intégré. »

     Mais si cet objectif était respecté, voici les menaces énoncées par le rapport : baisse des rendements, malnutrition dans le monde, hausse des prix agricoles, résistance des ravageurs, signal négatif pour la recherche, disparition des productions de fruits et légumes…

    Les rapporteurs « rappellent les bénéfices de l'usage des pesticides et invitent les pouvoirs publics à anticiper les conséquences d'une diminution trop brutale de l'utilisation des pesticides en France ».

Le rôle cancérigène des pesticides est minoré

    Tout cela fait le terrain des amendements de la majorité, qui prévoient de conditionner la réduction de ces substances à une évaluation des potentiels effets économiques.

    Après avoir minoré la qualité comparée d'un aliment biologique et d'un aliment chargé de pesticides, ainsi que le rôle cancérigène des pesticides, le rapport évoque toutes les autres sources de perturbateurs endocriniens pour mieux dédouaner les pesticides.

    Quant aux maladies professionnelles avérées des agriculteurs, un opportun tableau de leurs expositions quotidiennes flèche d'autres sources de pathologie : le fuel de leur tracteur, les fumées, les poussières du champ, et même les UV, puisqu'ils travaillent en plein air.

    Et si une étude sur l'exposition domestique fait apparaître un surnombre de tumeurs du cerveau, les rapporteurs en concluent :

« Mais ce résultat est à prendre avec toutes les précautions d'usage d'autant que la question posée “Traitez-vous des plantes d'intérieur ? ” n'était pas assez précise et que les personnes ont très bien pu répondre par l'affirmative, qu'ils utilisent des insecticides, des engrais, des lustrants ou qu'ils ne font qu'arroser leurs plantes. »

    Visiblement, quand on ne veut pas entendre, on ne veut pas entendre !

    Pourtant, comme le note le Réseau environnement santé, « l'impact sanitaire des pesticides est avéré, il suffit de lire la littérature scientifique de façon non sélective. »

    Les recommandations ont sans doute été beaucoup plus éclairées par le médecin Etienne que par le vétérinaire Gatignol. Elles accompagnent le travail et comportent beaucoup plus d'éléments intéressants, comme l'augmentation de la recherche en toxicologie ou les registres cancers.

     Mais elles dissimulent des tentatives de déréglementation, la culpabilisation des apiculteurs -pour lesquels n'a pas été retenue ma proposition de les associer aux protocoles de recherche- ou encore la promotion des OGM.


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